« Question de timing, de moyens… Et de contenu ! » par Florence Arnaiz-Maumé, Déléguée générale du SYNERPA
18/05/2021
Le 29 avril dernier, au micro de
France Info, Brigitte Bourguignon, Ministre déléguée en charge de l’Autonomie, a confirmé une information publiée par
Le Canard Enchaîné : le projet de loi Grand Âge et Autonomie serait réorienté vers un projet de loi en faveur des générations… d’ici la fin du quinquennat.
Pourquoi pas !?
Si les personnes âgées ont souffert ces derniers mois, la jeune génération n’est, hélas, pas en reste. Avec 300 000 emplois à pourvoir d’ici 2030, notre secteur a des carrières, un avenir à offrir aux plus jeunes et nous serions ravis de les accueillir.
Néanmoins, après des mois de crise qui ont fortement bouleversé le pays et à quelques mois de l’élection présidentielle, est-ce le bon moment pour enclencher une réforme qui pourrait être un vrai projet de société si elle était bien préparée ?
N’est-il pas l’heure plutôt de dresser les priorités pour réussir au mieux cette sortie de crise et préparer sereinement l’avenir ? Au SYNERPA, nous en dressons trois priorités :
Consolider les bénéfices de la vaccination : l’objectif 1er du SYNERPA
Alors que la première phase de vaccination en EHPAD se termine et que tous, avons plaisir de voir que la vie reprend son cours, 73% des Français approuvent le choix du Gouvernement d’avoir vacciné en priorité les personnes âgées selon
un sondage IFOP pour le SYNERPA[1]. Pour que cette situation perdure, le SYNERPA se démène pour que les EHPAD soient approvisionnés en continu de 50 000 doses par mois. Et au-delà de notre secteur, l’accélération de la campagne de vaccination est primordiale dans la sortie de crise.
Une réforme avec quels moyens ?
La réponse est en partie, actuellement, dans les mains de la Commission européenne. Cette dernière doit valider le « Plan national de relance et de résilience » présenté récemment par Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances (cf. infra) et dans lequel le secteur du Grand Âge est bien présent. Une validation assortie d’éventuels prêts et subventions…car la question du financement doit se poser et rapidement !
Et quel contenu ?
Toujours selon l’étude IFOP pour le SYNERPA, 78% des Français jugent que le rôle des personnels des services d’aide à domicile n’a pas été suffisamment reconnu par les pouvoirs publics. Au-delà de la reconnaissance des salariés, c’est une
réforme structurelle du secteur de l’aide à domicile dont il est question et pour laquelle nous attendons des réponses !
Autant de sujets que nous aurons plaisir à aborder et débattre, les 17 et 18 juin lors de notre 20e Congrès au Palais des Congrès à Paris et en virtuel.
Sans plus attendre, nous vous invitons à découvrir le teaser de l’évènement et à relever votre mission :
être parmi nous !
Bien à vous,
Florence Arnaiz-Maumé
[1] Etude IFOP pour SYNERPA : « L’état de l’opinion à l’égard de différents enjeux liés à l’épidémie de Covid-19 dans le secteur du Grand Age » - Avril 2021 – Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.