Maltraitance : une décision exemplaire qui fait acte
29/03/2019
Vendredi 22 mars, un aide-soignant, salarié de « La maison du grand cèdre » du groupe Adef résidences, était jugé en correctionnelle pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 90 jours commises sur personne vulnérable". La personne vulnérable était une résidente âgée de 98 ans.
Il a été condamné à la peine maximum encourue : cinq ans de prison et une interdiction d’exercice. Cette décision fait acte. Et c’est une décision de principe.
Soupçonnant des actes de violence à l’encontre de leur mère, les enfants de la victime avaient installé début février une caméra dans sa chambre. Outre le débat sur faut-il ou non installer des caméras de surveillance dans les chambres qui est né de cette triste et terrible affaire, ce cas nous rappelle, surtout, qu’en matière de maltraitance il ne faut jamais baisser la garde